Il faut, dit-on, savoir payer très cher les super managers de notre pays, sauf à prendre le risque de les voir partir exercer, hors de l'hexagone, leurs formidables talents et d'en priver ainsi nos entreprises, dès lors condamnées au déclin. Mais est-on si sûr qu'ils soient si impatiemment attendus ailleurs et à un tel prix ? Et si c'était le cas, ne pourrait-on pas les remplacer aussitôt par d'autres cadres, tout aussi ou même davantage compétents mais bien moins gourmands cependant ?