Les raisons d'interpeller l'opinion publique ne manquent pas. Nombreuses sont les pétitions, sur internet, dans la rue, dans les réseaux associatifs, syndicaux ou politiques, dans les médias. C'est une bonne chose. Pour autant que la signature ne soit pas systématique mais réfléchie, engageante, éventuellement refusée. Et pour autant que l'ardeur pétitionnaire n'exonère pas de prendre le chemin des urnes. Sauf à cautionner une démocratie de l'illusion.